Over ons
Notre Club : Quelques mots de notre Présidente fondatrice… Jacqueline Bourlée…
C’est au cours de l’Assemblée de District du Rotary qui se tenait à Nivelles en mai 1985, que pour la première fois, j’ai pris contact avec l’Inner Wheel dont j’ignorais l’existence…
Les buts poursuivis par ses membres nous paraissaient louables et fort enrichissants.
Grâce à l’aide de notre club « parrain », Bruxelles-Renaissance, et avec les conseils judicieux de Micheline Van Cutsem, Extension Member de l’époque, nous recevions le 20 septembre 1986 la charte qui officialisait notre entrée dans la « famille » Inner Wheel …Nous étions, à l’époque 18 membres « fondatrices » et parmi elles, 11 sont toujours avec nous.
Bientôt 30 ans !
Il serait trop long et fastidieux d’énoncer toutes nos activités ! Mais je citerai travaux en commun, voyages, expériences culturelles, conférences, pièces de théâtre, concerts, repas en tous genres, brocantes, Marché de Noël, réunions statutaires mais aussi réunions « amicales » diverses nous ont permis de mieux nous connaître, de nous soutenir dans la peine comme dans la joie, et surtout d’attirer de nouvelles parmi nous puisque désormais notre club compte 30 membres.
Un jumelage avec le Club Inner Wheel de Blois en France et des rencontres biannuelles, nous ont permis de mieux connaître leur belle région de la Vallée de Loire, ses nombreux châteaux, ses caves …, sa douceur et ses habitants, ses spécialités, etc…. De notre côté, nous les avons promenées dans notre petit pays, à la rencontre de ses coutumes, ses paysages, sa culture, son humour, ses musées et même si nous parlons le français, nos belgicismes. Des liens très amicaux et parfois très profonds se sont créés entre nous au fil du temps.
Bien sûr, beaucoup de nos activités dites de « fund raising » où l’on en appelle au monde extérieur mais aussi aux « amis de nos amis ne sont-ils pas nos amis », nous ont permis de recueillir des fonds. Ceux-ci ont régulièrement été versés à différentes organisations, personnes, amies ayant moins de chance dans la vie mais aussi soutenir des projets de jeunes, de la recherche, des associations œuvrant dans le cadre de maladies graves ou liées à l’âge.
Nous ne pouvons vous les citer toutes … mais sachez qu’au cours de ces 30 années, nous avons eu l’occasion de distribuer les résultats de ces activités à une 50aine « de personnes/organisations ». Certaines sont récurrentes depuis l’origine du Club, il s’agit d’œuvres Nivelloises ou de sa proche régions ; le Centre Emeraude (handicap adulte), Les Salanganes (Enfance), Le Goéland (Nivelles), Saint Vincent de Paul, mais aussi des « causes » qui nous touchent : Les Grands Brûlés, Le Fonds Jean Claude Heuson (cancer du sein), les Baluchonneuses (Alzheimer) et bien d’autres cas plus ponctuels.
C’est tout cela l’Inner Wheel !
Notre Ville: présentée par un « Nivellois » vous disant : « Bienvenue à Nivelles » !
Riche d’un passé glorieux et d’un présent prometteur, tel apparaît Nivelles qui a grandi à l’ombre de l’abbaye fondée au VIIe siècle par sainte Gertrude avant de se développer sous les régimes français et hollandais. La ville n’a pas raté le tournant de l’industrialisation, prélude à la mise en évidence d’un potentiel éclectique qui va de l’enseignement à la justice en passant par la culture, le commerce et l’industrie.
Dans le sillage et avec la bénédiction de Djan Djan, « èl pus vî ome de Nivèle », la cité cultive au plus haut point l’esprit frondeur et le folklore qui suent de tous les moellons de ses remparts, que des milliers de pèlerins franchissent chaque année à la Saint-Michel pour accompagner les reliques de la sainte dans un pèlerinage rural mi-chrétien mi-païen.
La confrérie dèl târte al djote magnifie le travail des boulangers et pâtissiers qui, depuis des siècles, mettent à l’honneur ce délicieux plat ancestral fait surtout de fromage local et de bettes. De son côté, la confrérie Jean de Nivelles rappelle, via « L’Archiduc », la douzaine de brasseries en activité au début du XXe siècle. On avait le gosier en pente… et d’aucuns l’ont toujours !
Cette richesse multiforme charme évidemment les Nivellois de souche dits « Aclots », une appellation à origine incontrôlée mais qui doit faire référence à un fait de guerre, lorsque le guetteur annonçant l’arrivée de hordes ennemies réclamait des habitants qu’ils ferment les portes de la ville (« à clos les huches », à rapprocher de notre huis-clos) ou qu’ils apportent des clous (« des claus », en patois) pour en charger les canons.
Elle ne laisse pas indifférents les nouveaux venus qui dépassent le millier chaque année en raison de l’énorme brassage de population consécutif à la multiplication du nombre d’immeubles à appartements et à la naissance de la campagne du Petit Baulers, une excroissance territoriale proche de l’ancien circuit automobile qui a été transformé en parc d’affaires.